62 research outputs found

    Créer les nouveaux lieux de la ville créative Les espaces de coworking

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    The late 2000s have seen the emergence of a new kind of workplace: the coworking space. As of February 2013, 2500 spaces had been identified worldwide. This paper endeavors to situate the phenomenon within the existing theory of the creative, urban economy, and to serve as a platform for discussion and further research. Coworking spaces (CS) are regarded as "serendipity accelerators", designed to host creative people and entrepreneurs who endeavor to break isolation and to find a convivial environment that favors meetings and collaboration. At the beginning of the movement, CS creations were purely private initiatives. The concept has since attracted the interest of media, and CS have been incorporated in larger public programs aimed at the making of the "creative city", which often materializes in the regeneration of decayed industrial neighborhoods. CS are the outcome of the blurring of the frontiers and hybridization processes between technological, economic and social categories. Even if their sustainability and growth potential deserve to be questioned, they are strongly anchored in the workplace landscape of major business cities.Au milieu des années 2000 a émergé une forme nouvelle de lieux dédiés à l'accueil des entrepreneurs individuels ou créateurs de startups : les espaces de coworking (EC). Le phénomène est devenu mondial : en février 2013, on recensait 2500 espaces dans 60 pays. La croissance des EC est le fruit d'une économie numérique de la créativité, bénéficiant d'une ubiquité informationnelle, dans laquelle les "créatifs" sont à la recherche de tiers-lieux favorisant les liens de sociabilité et de collaboration. Les EC prennent part à un processus de production de la "ville créative", concept en vogue dérivé en partie des travaux de R. Florida sur la "classe créative". Dans une première phase, les EC étaient loués ou rénovés par des collectifs associatifs de création. Depuis quelques années, collectivités publiques et grandes entreprises se sont emparées du phénomène. L'EC est devenu un élément standard de structures plus complexes de type "incubateurs de startups", qui visent à créer des écosystèmes locaux favorables à la création et à l'innovation. Ces structures sont incorporées à des opérations plus vaste de reconversion économique et réhabilitation de quartiers industriels ou commerciaux anciens. La conclusion interroge la soutenabilité du mouvement à long-terme. Le coworking sera-t-il porté beaucoup plus loin par une révolution de fond du marché et de la géographie des lieux de travail, ou restera-t-il confiné dans une niche avec un rôle de vitrine dans les opérations de rénovation urbaine

    Building new places of the creative economy. The rise of coworking spaces

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    The late 2000s have seen the emergence of a new kind of workplace: the coworking space. As of February 2013, 2500 spaces had been identified worldwide. This paper endeavors to situate the phenomenon within the existing theory of the creative, urban economy, and to serve as a platform for discussion and further research. Coworking spaces (CS) are regarded as "serendipity accelerators", designed to host creative people and entrepreneurs who endeavor to break isolation and to find a convivial environment that favors meetings and collaboration. At the beginning of the movement, CS creations were purely private initiatives. The concept has since attracted the interest of media, and CS have been incorporated in larger public programs aimed at the making of the "creative city", which often materializes in the regeneration of decayed industrial neighborhoods. CS are the outcome of the blurring of the frontiers and hybridization processes between technological, economic and social categories. Even if their sustainability and growth potential deserve to be questioned, they are strongly anchored in the workplace landscape of major business cities

    Télétravail, travail nomade :<br />le territoire et les territorialités face aux nouvelles flexibilités spatio-temporelles du travail et de la production

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    In Western countries, telework has become a massive work pratice. Nevertheless, despite the media hype of the nineties, it remains largely unknown and mis-understood. Albeit telework is not teleservices, it participates in the same way to the communication and ICT utopia. Actually, teleworkers in the First World number between 10 and 20% of the workforce. The rise of teleaccess technologies, the demand of business flexibility in the so-called "globalized new economy", and urban congestion, are the main reasons for telework practices. Field experimentations in large metropolitan areas well reveal telework major stakes : to maintain economic efficiency, ecological sustainability and quality of life. Rural applications of telework are statistically less significant, but support the popular utopia of the return to nature.Telework is fully embedded in the rise of new space/time flexibilities, which result in the confusion of old taxinomies and structures : centre/periphery, urban/rural, workplace/home. For these reasons, telework largely appears as a pervasive, but underground phenomenon.Le télétravail est devenu dans les sociétés occidentales un phénomène économique et social de masse, qui demeure mal connu et mal compris, malgré la surabondance médiatique des années quatre-vingt-dix. Trop souvent confondu avec les téléservices, le télétravail est englobé avec eux dans l'utopie de la communication et des " TIC ". Pourtant, entre 10 et 20 % de la population active des pays industrialisés télétravaille, sous l'effet de la banalisation des technologies de téléaccès, de la réorganisation des firmes au sein de la " nouvelle économie flexible ", et aussi, de la congestion automobile des métropoles. L'expérience montre que c'est dans ces vastes bassins d'emploi " métapolitain " que se situe l'enjeu majeur du télétravail, en termes d'efficacité économique, d'écologie urbaine et de qualité de vie. Très en retrait quantitativement, la problématique rurale du télétravail n'en constitue pas moins une utopie très prégnante dans la sphère médiatique. Sans préjudice d'un potentiel réel de développement, encore peu exploité.La flexibilité spatio-temporelle croissante du travail et de la production participe au brouillage des catégories stucturantes de la territorialité et de la sociabilité, à diverses échelles de temps et d'espace : ville et campagne, centre et banlieue, domicile et lieu de travail. Pour cette raison, le télétravail s'impose clandestinement à la société

    Developing the digital economy in France's rural regions: A new era for telecenters?

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    As the digital economy is becoming mature, public interest in telework is rising again. Since the beginning of the 2000s, many peripheral communities in developed countries have been showing a renewed interest for telecenters, facilities dedicated to the hosting and nurturing of teleworkers and IT-enabled small firms. These facilities offer IT gear and services that individuals and small enterprises could not afford such as DSL symmetrical telecommunications, a videoconferencing system, secretarial and concierge services. Although they have little macro-economic impact, telecenters are used as "living labs", parts of broader economic revitalization plans which endeavor to widen and strengthen the economic base of the community.L'arrivée à maturité d'une économie numérique a favorisé, dans les années 2000, un regain d'intérêt pour le télétravail. De nombreux territoires ruraux ont mis en place des télécentres, immeubles dédiés à l'accueil des télétravailleurs et des petites entreprises de service. Ces centres offrent des équipements informatiques et des services partagés (salle de réunion, visioconférence, connexion professionnelle à haut débit, service de secrétariat). Bien qu'il n'aient qu'un impact macro-économique limité sur le territoire, les télécentres sont utilisés comme des " laboratoires vivants ", éléments de programmes plus larges destinés à élargir et renforcer la base économique des territoires ruraux

    RĂ©silience territoriale et trajectoire technopolitaine : Regard Ă©volutionniste sur le cluster industriel et scientifique grenoblois

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    Malgré une accessibilité médiocre et des contraintes de site fortes, l'aire urbaine de Grenoble est un pôle technologique internationalement reconnu dans le domaine des micro et nanotechnologies. Le territoire présente les critères d'un "milieu innovant", avec une alliance forte et ancienne entre les entreprises, les universités et laboratoires publics, les collectivités. Grenoble était au milieu du 19ème siècle la capitale de la ganterie, une industrie de main d'œuvre qui a entièrement disparu. Pour expliquer la mutation de ce centre industriel provincial, il faut recourir à une analyse "évolutionniste". Les racines du développement économique et technologique grenoblois sont anciennes. Au moment de la Seconde Révolution industrielle, les élites locales ont su mobiliser les atouts naturels du territoire pour faire de Grenoble la capitale de l'hydro-électricité, ce secteur entraînant à sa suite mécanique, métallurgie, chimie. Une succession de cycles d'innovation "de Schumpeter" conduit alors à l'électronique, à l'informatique, puis aux nano et biotechnologies. Mais l'explication doit prendre en compte le rôle constant, depuis 1914, du complexe militaro-industriel, qui met à profit les ressources énergétiques et la situation géographique de la ville par rapport aux champs de bataille réels ou potentiels. Les contrastes sociaux très forts, la quasi "mono-activité" technologique et industrielle, sont deux défis à relever pour asseoir le développement durable d'une ville qui "hésite à devenir une métropole

    Tiers-lieux de travail et nouvelles territorialités de l'économie numérique : Les espaces de coworking

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    L'économie du 21ème siècle est devenue en partie une économie de l'immatériel, dans laquelle la puissance et la versatilité croissante des télécommunications et de l'informatique apportent une quasi-ubiquité informationnelle. Pour satisfaire les besoins des télétravailleurs en mobilité (nomades), ou qui ne peuvent pas ou ne veulent pas travailler à leur domicile, on a vu émerger des "tiers-lieux de travail", par opposition aux premiers et seconds lieux que sont, respectivement, le domicile et le bureau : café-restaurant wifi, centre d'affaire, espace public wifi, télécentre, espace de coworking. Le coworking trouve ses origines à San Francisco dans l'univers californien du Web 2.0. et du logiciel libre. L'espace de coworking "type" se compose d'un openspace et de quelques bureaux séparés, et d'un espace de convivialité (coin cuisine par exemple). Fin 2011, il existait plus de 700 espaces de coworking dans le monde, organisés en réseaux nationaux et internationaux. L'espace de coworking tente de concilier la recherche de convivialité avec la versatilité, l'ubiquité et l'immédiateté informationnelle. Dans ces conditions, il peut être considéré comme un paradoxe de la société hypermoderne, voire de la ville hypertexte conceptualisée par François Ascher

    Usages des technologies de l'information et recours Ă  des prestataires de service par les entreprises industrielles Une comparaison entre les territoires ruraux et urbains

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    L'industrie manufacturière reste une des bases de l'économie de nombreux territoires ruraux. Or, il est reconnu que l'accès à des services de qualité est un facteur important de la compétitivité des entreprises. Cet article propose une double exploration de l'usage des TIC et du recours aux entreprises de service par les entreprises industrielles. L'article compare deux échantillons, rural et urbain. Les entreprise rurales utilisent un peu moins les TIC, mais on ne peut pas parler de fracture numérique. La taille et le secteur d'activité sont des discriminants beaucoup plus importants de l'usage des TIC que la géographie. Les entreprises rurales sont en moyenne plus éloignées de leurs prestataires de service que les entreprises des grandes villes. Mais ceci ne les dissuade pas de recourir à ces prestataires, puisque les taux de recours aux prestataires sont très comparables. Ces résultats supportent la thèse suivant laquelle la proximité relationnelle est plus importante que la proximité physique pour la réalisation de transactions de haut niveau. Le rôle des TIC est mis en évidence : les entreprises rurales qui ont recours à des prestataires de service de haut niveau - et éloignés - font preuve d'une plus grande versatilité dans l'utilisation des technologies de communication

    La géographie des centres d'appel en France

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    National audienceCall centers and Customer Relationship Management (CRM) well symbolisethe rise of an " information economy ". As IT-enabled services, call centers2could have been regarded as footloose. Actually, call centers take advantagefrom a large array of location factors, the most important being the availabilityof labour.The map of French call centers shows a strong, but irregular metropolitanpattern. A much finer analysis demonstrates that the closeness to Paris has beena strong location factor in the recent de-concentration process. In a first time,CRM firms have targeted medium cities in the surroundings of Paris, with astrong presence of universities, offering a well educated workforce. During thelast three years, these labour pools went to saturation. Thus, call centercompanies shifted to smaller or more remote cities, often with highunemployment rates.In such places, call center location has become a major tool for economicdevelopment, particularly in those which suffered from recent industrialdownturns. In order to attract call center-related investments, several localcommunities have established dedicated training programs and offer purposebuild,ready-for-delivery premises. Without mention of incentive packages.Nevertheless, "the driving effects" of CRM business are reportedly low.Spillover effects cannot be expected, because call center operations are highlytaylorian and require, on average, low skills. Moreover, CRM investments peremployee are small and easily movable. With respect to the rise of overseaslocations, call center perspectives for sustainable, local development seem tobe narrow. For local communities, focusing on call centers only would be adangerous bet.Les centres d'appels constituent une des activités émergentes de la nouvelleéconomie. Ils proposent au géographe une problématique intéressante : quelssont les facteurs de localisation d'établissements qui délivrent au client unservice à distance. La carte des implantations dans les aires urbaines françaises,comptabilisées par postes de travail, montre une répartition spatiale irrégulière,mais qui reste fortement métropolisée. Une analyse plus fine met en évidenceun processus de diffusion hiérarchique, à partir de la Capitale, puis vers lesmétropoles régionales, et enfin vers l'espace à dominante rurale. Ce processuscréé des opportunités de créations d'emploi. Les centres d'appels sont devenusla cible des politique locales de développement économique, et un outil dereconversion des bassins d'emploi en difficulté. Mais la croissance desdélocalisations outre-mer fait peser une menace sur ces activités nouvelles.La croissance des centres d'appels est un des phénomènes par lesquels lesterritoires entrent dans l'ère du " capitalisme cognitif ", dans un contexte deglobalisation et de métropolisation. Mais les effets dynamisants de cetteactivité fortement taylorienne sont incertains, et elle ne saurait en aucun casdevenir une mono-activité

    Spécificité des PME de services supérieurs françaises à l'international : le rôle des technologies de l'information et de la communication

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    International audienceThis article deals with International SMEs and their strategic management linked with information and communication technologies. We would like to know how International SMEs manage their distance and proximity with clients, when they are themselves in peripherical area. We will take as an example the case of French International SMEs. We will compare the difference in terms of ICT management between local or regional SMEs and European or International SMEs. First of all, we will present the state of Art of International Management Studies, then we will focus on the relations between ICT and Entreprises. Secondly, we will focus on the DISCOTEC study, with the development of the methodology, the sample chosen and the analysis of the ground. Finally we will discuss the results and open new perspectives and we will compare our work with other countries such as the Czech RepublicCet article s'intéresse aux PME Internationales et à la façon dont leur management mobilise les technologies de l'information et de la communication. Il s'agit de voir comment des PME à dimension internationale gèrent la distance et leur éloignement vis-à-vis de leurs clients, alors même qu'elles sont elles-mêmes situées dans des zones d'activités périphériques, dispersées sur un territoire donné en prenant le cas de la France comme exemple. Nous pourrons ainsi voir les différences existantes entre des entreprises à dimension régionale, voire nationale et des entreprises à dimension européenne ou mondiale, et comment elles gèrent leurs technologies de l'information et de la communication sur un territoire donné. Nous présenterons dans un premier temps un état de l'art sur la théorie du management des entreprises internationales et leurs relations à la proximité et/ou distance avec les TIC dans différentes régions françaises, surtout lorsque ces PME sont dans des zones blanches, c'est-à-dire exclues des grands axes et réseaux de communication (privées de fibre optique par exemple). Puis nous nous présenterons la méthodologie de l'enquête, le questionnaire et son traitement par le cabinet ENOV Research, les analyses menées et enfin nous nous concentrons sur les perspectives de recherche et notamment envisager la poursuite de ces travaux avec d'autres pays européens comme la république tchèque

    The 'death of distance' fifteen years on. Information technology and knowledge-based service firms in rural areas.

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    Since the seminal paper by Beyers and Lindhal on 'lone eagles and high fliers' (1996), rural knowledge-based services have received little attention, although the landscape of the information economy has dramatically changed. This paper embraces a comparative approach which endeavours to explore the existence of a possible digital divide between rural and urban firms, all other things being equal. The need to capture a locational effect requires a strict control of sector and size. Through a telephone survey implemented in early 2011, 400 business service firms located in rural areas in the South-East of France were asked about their use of telecommunication-based applications. Then, a sample of 300 similar firms based in the metropolitan area of Lyon was given the same questionnaire. The empirical analysis found that rural firms are less versatile users of information technology than their urban equivalents. However, the gap is thin and is not the result of a lack of telecommunication infrastructures. These findings suggest that, in the French context, local economic development policies must not solely rely on the provision of broadband infrastructure and services, but also on the stimulation of entrepreneurship, the rise of entrepreneurial skills, and the global enhancement of the community's attractivity
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